Souvent, je croise les mêmes personnes dans le train. Parfois, je me demande si c'est le monde tel qu'il est qui pousse les gens à ne plus s'adresser la parole, de façon banale et spontanée, juste parce qu'ils fréquentent les mêmes lieux et transports, ou bien si tout ça vient de moi. Est-ce que je suis incapable de communiquer ?
Je suis vite débordée, ces derniers temps. C'est parce que, quand j'ai le temps, il s'arrête. Enfin non, c'est plutôt moi qui m'arrête. Alors que le temps, lui, il file comme une fusée autour de moi... Lorsque je reviens à la réalité, c'est toujours pour découvrir que le temps a passé que je n'ai pas fait la moitié de ce que je devais faire.
Je ne sais pas vraiment bien pourquoi, j'ai décidé de reprendre en main mon compte Deviantart, complètement inutile, que j'avais vraiment délaissé depuis l'année passée... Depuis le soir où je l'ai créé, en fait.
Du coup, je me suis dit que le moment n'était pas trop mal choisi pour me mettre à utiliser ma tablette graphique. Forcée de reconnaître que je n'ai aucun don... On se débrouille comme on peut !
ADLEY
Enfin bon... je dois avouer que j'ai eu beaucoup recours à de vieilles méthodes, et au final ma tablette graphique n'aura pas été vraiment amortie par Adley... Au passage, si quelqu'un peu me conseiller un bon logiciel - gratuit - sur lequel il y a possibilité de faire des calques, parce que j'ai quand même mes petites habitudes (^-^)
...
Sinon, j'ai tenté autre chose, par la suite, surtout pour m'habitué à manier le stylet parce que... je dessine sur une plaque et ça s'affiche à l'écran, quoi... Je ne m'y fais pas. Je n'arrive juste absolument pas à tracer les contours que j'ai en tête ! Même avec un modèle à repasser j'ai du mal ‼ Je suis vraiment une empotée, ou quoi ?!
... Je n'sais pas encore ce que je vais faire d'elle...
BREF, en fait je blablate pour ne rien dire ! Alors je vais arrêter tout de suite et songer à aller faire de la philo - ou bien à regarder Puella Magi Madoka Magica, ce qui en réalité revient à peu près à la même chose !
A peine ai-je fait trois pas sur la route que je tombe sur un Pokémon sauvage...
Tout comme le magnifique Pokémon que j'ai capturé un peu plus tôt, Fluffy ne peut pas rejoindre mon équipe, qui est déjà au complet.
Mais il est tellement chou ! (*o*) Je l’attrape quand même !
Il me faut néanmoins m'y reprendre à deux fois. Pinnut est mise K.O. J'envoie donc Slander, qui fait bientôt lui aussi les frais des charges de Fluffy. Finalement, après 2 Pokéballs lancées, Fluffy devient mon Pokémon.
Sur la plage, je me fais agresser par deux gamins que leur mère n'arrive visiblement pas à calmer. Soyons clair, j'ai vite fait de les défoncer tous les deux ! Pas de pitié pour les enfants ! ... Surtout pas pour les enfants ! Mais après ça, en vagabondant dans les herbes hautes, je me retrouve cernée par les mareeps sauvages et bientôt tous mes Pokémons sont paralysés, puis, pour certains, anéantis, à l'exception de Wrath. Pas vraiment mon meilleur élément... Il progresse néanmoins beaucoup lors d'un combat contre un vieux capitaine. Mais à peine sortie de ce combat, remporté de justesse, voilà qu'un ninja enragé me tombe dessus et me provoque en duel ! Contre un ennemi de niveau beaucoup plus élevé que celui de mes pokémons, je décide d'envoyer Slander au combat. Il est paralysé et sa barre de vie est déjà dans le rouge. Néanmoins, je crois en lui ! L'unique pokémon du ninja est un folerog de type eau/poison. Grâce à sa capacité vol-vie, Slander subsiste le temps du combat, malgré son incapacité à attaquer le plus souvent, et nous parvenons à en venir à bout. Slander apprend sa première attaque de type métal. I'm so proud of him !
Je n'ai plus de potions, ni de baie pour guérir la paralysie. Il me faut vite gagner la ville la plus proche avant que tous mes pokémons ne soient K.O !
Arf... Une fillette m'attaque alors que je suis partie récupérée une CT sur la colline... Elle envoie son owten combatre Slander. Cette fois, je ne sais pas si mon petit chat va faire le poids... Par miracle - puisque paralysé - mon pokémon arrive à utiliser ses griffes acier deux fois de suite et à mettre l'ennemi K.O. Malheureusement pour nous, la fillette a plus d'une pokéball dans son sac et nous envoie un mareep... Même si son niveau est très bas, je résous d'envoyer Wrath : le seul qui semble résister à la paralysie. Au bout de deux tours, le pauvre est déjà K.O. Slander et Spare suivent très vite le même chemin. Je suis envoyée au centre Pokémon le plus proche.
Retour à Kevlar Town !
... Le plus proche... Mon oeil !
J'attire votre attention sur les cartes. J'ai maintenant avancé un peu sur la Route 3. Le centre le plus proche était en réalité celui de la ville suivante, la ville vers laquelle je me dirigeais et dont j'ignore encore le nom... C'est vraiment injuste de m'avoir fait rebrousser chemin de la sorte !!!
Tant que j'y suis, je vais passer à la boutique acheter de l'anti-para ! Alors... Bonjour m'sieur le vendeur. Qu'est-ce que je veux ? Alors... Antidote, non... Anti-gel, non... Corde sortie... Euh... Euh...
QUOI ?!!! Il n'y a pas d'anti-para en vente ici ?!!!Ah c'est trop fort ça ! (>-<)"
Tant pis, je repars les mains vides. Je profite d'être renvoyée en arrière pour approfondir un eu mon exploration de la Route 1 et entraîner mes pokémons; notamment Smog dont le niveau est assez minable... Putain de merde ! Ce crétin s'est fait buter par un écureuil !!!
Passant par le village, j'en profite pour passer faire un petit coucou à Tantine. Allez la vieille ! Tu soignes mes pokémons ou bien j'asperge tes yeux de répulsif !
Mon équipe de bras-cassés et moi reprenons le chemin de la Route 3 !
Et ça commence fort ! Quelques pas et je croise déjà un nouveau pokémon sauvage ! Un... smm... C'est quoi ton nom, p"tit ? ... Smore ? C'est quoi ce truc ?
Bon, voilà une bestiole en très mauvaise définition avec un aspect pour le moins douteux. J'ai plutôt envie de l'écraser sous ma chaussure de sport que de le combattre...
Cela dit, les coups de pieds de Spare n'ont pas vraiment l'effet escompté. Peut-être que ce microbe n'est pas un si mauvais pokémon, finalement ! je vais peut-être tenter de le capturer...
Finalement, le combo-griffe a raison de l'insecte. Une autre fois, peut-être...
Nouvelle rencontre ! Un pokémon de type eau, ça n'serait pas trop de refus dans mon équipe ! Cela dit, il est aussi de type poison... Smog l'apprend à ses dépends.
Tommy prend la relève. Une filet-ball et le tour est joué ! CHARLIE est envoyé dans le PC. Il a devenir un warrior, je le sens !
L'heure est maintenant venue de prendre ma revanche avec la fille de la colline ! je m'avance vaillamment vers elle et l'aborde. Elle me dit : Quel bel endroit pour un combat ! ... C'est presque romantique tout ça ! Mais je vais quand même te buter, pétasse ! - Qui a dit que les jeux vidéo rendait grossier ?
Son premier pokémon vaincu, elle renvoie son redoutable mareep. Mais, lorsque Slander n'est pas paralysé, c'est lui aussi un adversaire de taille. Allez, ma jolie - jolie ? moef... - c'est à mon tour de te racketter !
Un peu plus loin, dans les hautes herbes, je croise le chemin de Sack, un chasseur de papillons. Quel passe-temps étrange ! ... Quoi ? Lui aussi veut me combattre ? Mais qu'est-ce que je vous ai fait, putain ?!! Mais tiens donc, qu'est-ce qu'il m'envoie ? Un smore, justement.
Les griffes acier de Slander semblent avoir raison de tous ses adversaires. Nous avons tôt fait de nous débarrasser de ce harceleur au filet. Remarquez, peut-être que moi aussi je devrais trouver un filet, pour capturer l'insecte...
Aujourd'hui, sur le quai de la gare, une dame m'a adressé un sourire. Hier, dans le train, je regardais une inconnue griffonner dans un carnet à croquis. Finalement, il existe encore des humains.
La semaine dernière, je ne sais pas vraiment bien pourquoi, je me suis souvenue du fusil-violon qui se trouve au siège de l'ONU. J'y ai repensé il y a deux jours, en esquissant mon dessin... L'art est probablement le moyen le plus impressionnant d'exprimer sa pensée, de loin le plus marquant. C'est également le plus pacifique. A méditer.
Avec les événements de ces derniers jours, certaines personnes donnent vraiment l'impression d'avoir peur. Je suppose que c'est justifié, même si céder à la panique est loin d'être la bonne solution. Je continue d'écouter les gens parler autour de moi sans vraiment prendre part. D'abord, parce que je ne trouve pas mon avis sur ces questions particulièrement intéressant. Ensuite, parce que je risquerais d'influencer leur débat. J'ai toujours aimé être un observateur silencieux. Parfois je me demande si c'est vraiment la meilleure façon d'en apprendre le plus...
Je pense que je vais profiter du reste de la journée pour avancer sur ma toile en cours.
vendredi 9 janvier 2015
Des fois je me demande s'il vaut mieux mourir d'un seul coup d'une balle dans la poitrine, ou bien ravagé par une maladie lente et douloureuse...
J'ai eu un choc quand j'ai entendu que c'était fini.
D'abord, parce que j'ai un peu eu la sensation de sortir d'un cauchemar. Tout ce qu'on a entendu ces derniers jours paraissait surréaliste. J'avais l'impression d'assister en direct à l'incipit d'un de ces romans post-apocalyptiques. Parfois, je ressens un pincement au coeur, quand je vois à la télévision des images de la guerre dans le monde. Ça me paraît déjà surréaliste. Les images de la guerre en Syrie, j'avais déjà la vague impression que c'était un film. Après, je me mettais à penser qu'il y avait de vrais gens au milieu de ce carnage, et je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir mal à l'aise, parce que j'étais assise à la table du repas, avec autant de nourriture que je pouvais en avaler, que ma mère avait été acheter au supermarché sans prendre aucun risque particulier, parce qu'on pouvait être assis tous ensemble et échanger toutes les idées que nous voulions sans entendre les coups de feu au-dessus de nos têtes... Alors, quand j'entends que des innocents se font abattre dans mon propre pays, je suis bien obligée d'admettre que tout ça n'a vraiment rien d'une fiction. C'est comme sentir la guerre à nos portes, et je frémis. Je déplore la mort de milliers d'humains depuis des millénaires. Cependant, quand j'ai entendu que les assassins avaient été abattus, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir soulagée, et même heureuse d'une certaine façon. Ces gens-là étaient inhumains, c'est peut-être pour ça que je n'arrive pas à me dire que la mort, en ce qui les concerne, est quelque chose d'horrible. Mon premier choc a été un soulagement, intense et presque malsain.
Ensuite, je me suis rendue compte que c'était des paroles en l'air, rien de plus qu'un mensonge réconfortant. Dire que c'est fini, ça n'a pas de sens. A mon sens, les choses viennent tout juste de commencer. Je ne dis pas que nous devons nous attendre à voir éclater demain la troisième Guerre Mondiale. En fait, la guerre est déjà là depuis longtemps. C'est juste que de nos jours elle ne s'exhibe plus de la même façon, et parallèlement les gens ont appris à faire l'autruche. Ça ne sera pas une Guerre Mondiale : les Etats ne sont plus directement impliqués. Je ne dis pas non plus qu'il n'y a plus un pays pour déclarer la guerre à un autre : même en Europe, des événements récents nous ont suffisamment bien prouvé le contraire. Cependant, au-delà des guerres d'Etats, une Guerre Transnationale a éclaté : un conflit sans frontières; des armes qui ne cherchent plus à réduire une puissance gouvernementale, mais bien l'essence de l'humanité. Si nous nous laissons avaler par le conflit, nous deviendront tous des bêtes sauvages et détraquées. Alors non, c'est loin d'être fini. A présent, il ne s'agit pas de se relever et de tourner la page; il s'agit d'encrer profondément cela dans notre mémoire et de tout mettre en oeuvre pour qu'une telle chose n'arrive plus. Il s'agit de bâtir les fondation d'un monde meilleur, un monde auquel j'ai envie de croire... Je suppose que ceux qui connaissent la guerre dans son état le plus atroce n'ont pas le loisir de se raccrocher à un espoir. C'est à nous, nations prétendument développées, de lancer l'impulsion qui répandrait sur ce monde le souffle d'une ère nouvelle. J'aimerais connaître une recette qui permettrait d'inspirer les meilleurs sentiments à tous les êtres qui peuplent ce monde, que chacun voie en l'autre un semblable et non plus un rivale et juge qu'il est de son devoir d'en respecter l'intégrité. Je souhaite au plus profond de moi qu'un jour, ce songe se concrétise. Même si ce doit être après ma mort, après de longues batailles, d'interminables combats entre l'Homme et sa bestialité, sa raison et ses croyances démesurées. peut-être que la seule chose qui vaille la peine de vivre est d'imaginer ensemble un monde meilleur...
C'est facile de parler, vous me direz. C'est facile d'écrire tout ce qui nous passe par la tête.
Sans doute. Au moins, cela ne blesse personne...
Le 7 janvier, c'était le jour où mon colis devait partir. Finalement, je suis contente qu'il ne soit arrivé qu'aujourd'hui, sinon j'aurai eu du mal à m'en réjouir. Au moins, ce soir, je me dis que c'est un petit lot de consolation. J'ai maintenant tous les films de Puella Magica...
Apparemment, pendant que j'étudiais, à l'abris derrière les murs, des tarés immoraux on encore fait parler d'eux. Je crois que l'on est jamais véritablement en sécurité nulle part. Seulement, en ce moment, dans ce pays, on doit vraiment se sentir vulnérables, surtout sur Paris. J'avoue que j'ai souvent eu peur d'un éclatement de ce type. Mais il ne faut pas avoir peur, c'est ce que je me dis maintenant. Céder à la peur, c'est perdre d'avance. On doit prendre sur nous et montrer que, même si on prend nos vie, on ne nous enlèvera jamais nos idées !
Ma mère me dit "Tous les journaux de France sont sous surveillance. Et tu veux devenir journaliste..." C'est vrai qu'il y a de quoi flipper. Mais pas de quoi renoncer. De tout temps, les gens ont dû se battre pour leurs idées. Ça ne me décourage pas.
Aujourd'hui, le lycée a organisé une minute de silence. Pour moi, ça a sûrement été plus d'une heure de silence. Qu'est-ce que je pouvais dire, de toute façon ? Il n'y a pas de mots face à de tels actes. Il n'y a pas de mots assez atroces pour décrire la barbarie.
Même si j'essaye, je ne retrouve pas foi en l'humanité. Une minute de silence était la moindre des choses que nous devions à des victimes. Quand certaines personnes ne respectent pas le deuil et se mettent à converser, quand la minute écouler des gars se mettent à rire et lâchent : "Cool, on a loupé cinq minutes de cours !"... Petit con, douze personnes sont mortes injustement. Et toi tu ne penses qu'à louper cinq foutues minutes de cours ?! Quand je disais que nous n'étions qu'une bande d'égocentriques ! Il y avait d'autres gens, qui se plaignaient de la pluie. Il a plu toute la journée, sans arrêt, comme si les nuages reversaient sur nous toute la tristesse du monde. C'est vrai que c'est inconfortable, la pluie. De là à se plaindre... Je sais de quoi je parle : j'ai élevé la plainte au niveau d'un art de vivre. Mais le respect passent avant. Douze personnes sont mortes hier, pendant que moi j'engloutissais innocemment un thermos de pâtes. Des gens ont perdus la vie. Qu'est-ce que c'est, à côté, une minute sous la pluie ? Au moins, nous sommes vivants... Mais peut-être que c'est peu de choses, en fin de compte. A chaque fois que je me dis qu'au moins, je suis en vie, la dialectique du maître et de l'esclave vient me trotter dans la tête. Et alors je me demande pourquoi je vis, au juste. Parfois j'ai le sentiment qu'il faudrait accomplir quelque chose. Cependant, je ne vois pas vraiment quoi, jusqu'ici. On pourrait dire que j'attends la Révélation.
En attendant, si je ne peux pas changer le monde, je peux toujours prendre ma plume.
J'ai fais un dessin...
Les personnes usant de la force pour se faire entendre ne sont rien de plus que des lâches, incapables d'argumenter leurs idées. Nous nous battrons, avec nos mots, avec nos âmes, pour toutes les valeurs auxquelles nous croyons encore, pour retrouver foi en l'humanité et construire ensemble ce monde, ce monde où seuls les mots seront nos armes.
Le vieux sage dérangé répète la même phrase en boucle... (O.o) Décidément, Gandalf a perdu la boule ! Un type dans une boutique a proposé de me vendre un vélo, si je trouvais une roue. Il est vendeur de vélo ou... ? Et il a pas de roues ?!
Bref, faute d'obtenir ma bicyclette, je fais route vers Nowtoch City, un peu plus au nord. Il me faut pour cela passer dans la lugubre Passage Cave.
J'ai un peu peur, vu que je n'ai pas de flash, mais finalement la grotte est beaucoup moins labyrinthesque - Ce mot n'existe même pas ! Je m'en tape ! - que je le craignais. Je suis à peine entrée, et déjà un tas de dresseurs fous et de pokémons sauvages m'agressent !!! ... Wait ! (Ô_Ô) ... Pokémons sauvages ? (*o*)
La traque est ouverte ! Il faut que je garnisse mon équipe.
Je fais d'abord la connaissance de Tommy - petite dédicasse à Tomoko Kawase... Idkw - qui est plutôt choupinette et présente surtout l'intérêt d'être de type poison.
Pas mon type favori, mais extrêmement pratique pour empoisonné un ennemi en combat, ou même pour la capture de pokémons sauvages, quand il s'agit de les mettre au plus proche du K.O.
Ma rencontre suivante est celle de Wrath, qui a l'air vraiment d'une créature nerveuse. Je ferai mieux de ne pas trop le titiller. Cela dit, vu le mal que j'ai eu pour en attraper un - en effet seulement Spare arrivait à en venir à bout, et par un K.O direct - j'estime qu'il est plutôt résistant. Cela dit, je ne pense pas que Wrath va rester dans l'équipe très longtemps...
J'ai ensuite croisé la route de Smog... Oui, le dernier volet du Hobbit m'a inspiré ce surnom simpliste. Smog est plutôt faiblard pour le moment, mais j'entends bien tirer quelque chose de lui, à moins qu'un dragon plus dégourdi ne vienne prendre sa place (^-^)
Quelle dresseuse cruelle je fais ! Comprenez-moi ! J'abandonne mes pokémons tout comme mon paternel m'a abandonné ! J'ai des circonstances atténuantes ! Une enfance difficile ! Ma mère est morte à Fukushima !!! ... D'accord, je me calme.
C'est avec cette fière équipe de bras cassés que j'entre dans Nowtoch City. Dans une maison, une drôle de femme me demande de la rejoindre à l'arène... l'arène ? ...
Je fais donc je tour de la ville en quête de la mystérieuse arène et me retrouve engagée dans un combat contre deux dresseurs vraiment complètement empotés. Après m'être débarassée d'eux, je remonte un long couloir - Non en fait il était court, Même très court ! C'est quoi cette arène miteuse ?! La fille de tout à l'heure est là. on dirait qu'elle m'attend. Pas possible ? C'est Maria, la championne d'arène ! Elle est sûrement redoutable, et ses pokémons sont de type... normal... *explose de rire* SERIOUSLY ?!! Mais elle compte faire quoi avec ça ?!
Pas la peine de vous dire que j'ai le premier badge en poche.
Alors que je m'apprête à quitter la ville, par la route d'où je suis venue, mon crétin de rival, Tom... non, pardon, Théo... me tombe dessus et engage le combat. Starter plante VS Starter eau ! Inutile de commenter. Théo, complètement dégoûté par sa défaite, fini par me filer la CS éclat'roc que le prof fêlé lui a demandé de me remettre. Maintenant, il faut que je retourne dans ma ville natale pour remercier le prof. Au passage, j'en profite pour visiter Tantine. peut-être que je lui ai manqué ! ... tu parle, elle m'envoie bouler sans même me donner son numéro de téléphone ! Ca sert à quoi que je me trimbale un gros kit de communication si j'ai le numéro de personne ? Ok, ça pèse pas très lourd les pixels, mais quand même ! Ma propre tante qui ne songe même pas à m'appeler alors que je par explorer la région seule, accompagnée de monstres, que je vais me battre à longueur de temps, que mon boss est un scientifique fou et... C'est assez, non ? Me dites pas qu'elle fait un blocage technologique au point de ne pas savoir se servir du téléphone ? Thomas Edison va se retourner dans sa tombe !
Bref, le prof m'envoie vagabonder vers le sud. A présent, je peux exploser les cailloux qui me barraient la route. Ouais... parce que j'étais trop empotée pour les escalader avant... Me voilà sur la Route 3, flânant au milieu des hautes herbes. Soudain, une créature surgit de nulle part et me bondit dessus. Ce monstre n'est autre qu'un...
...
TROP MIGNOOOOOOOOONE !!!!! (♥-♥)~*
Malheureusement, je n'ai plus de place dans mon équipe...
La reprise s'est bien passée. Les jours s'étirent à une vitesse folle. Je ne sais plus si le temps file ou s'il s'est figé. Je n'ai pas envie de regarder en arrière. Je n'ai pas non plus vraiment la force d'aller en avant. Je vis au jour le jour.
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Parfois j'ai des lubies. J'aime les photos dégueulasses...
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L'humanité fait preuve chaque jour de son manque de raffinement. C'est bien joli de porter un masque; ça ne sert à rien s'il y a une bête en-dessous. Il y a une part de moi que je ne peux pas dompter. Elle n'est pas souvent de sortie. J'essaye de la tenir à l'écart. Je n'aime pas savoir qu'une mauvaise personne est tapie au fond de moi. C'est comme si j'avais un double; et ce double n'est autre que moi-même. A croire que le mal fait partie intégrante de ce monde et de chacun de nous. C'est toujours plus facile de faire l'autruche, n'est-ce pas ?
Alors les jours s'écoulent, comme des fusées. Les fusées ne coulent pas. Tout le monde s'en fout. J'ai l'impression d'être un alien, dans son petit vaisseau, lancé à pleine vitesse dans un champ de météorites. Mais là où le temps se calcule en années-lumières, est-ce que la vitesse a encore un sens ? Parfois, je me le demande...
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J'ai envie de me foutre des baffes, quelques fois. Surtout quand je regarde à l'intérieur et qu'une voix me crache : Putain de lunatique ! Elle a raison, cette voix. Ça m'arrange que les gens ne demandent jamais vraiment si ça ba bien. Tout au plus, ils demandent si ça va. Ce à quoi je réponds que ça va. Bien ou mal, c'est accessoire. La preuve, personne ne creuse jamais la question. remarquez, je fais pareil avec la plupart des autres. J'ai souvent l'impression que les Hommes se regardent sans se voir et qu'au fond, à part eux-mêmes, assez peu de gens les intéressent. Je ne m'exclue pas du lot.
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La reprise s'est bien passée - je l'ai déjà dit. Bien sûr c'est relatif, parce que je ne suis jamais satisfaite de rien. Simplement, même si une partie de moi aurait voulu demeurer plus longtemps en vacances, avec sa vie sur pause, je me sens bien là où je suis. J'ai rarement été épanouie dans mes études. Remarquez, au collège, presque tout ce qu'on voit est bidon. Au lycée, je n'ai pas fait la filière que je voulais. Et partout, les gens pétaient plus haut que leurs culs et me prenaient de haut. Pour une fois, dans un domaine, à présent, j'ai l'impression d'être à ma place. J'espère seulement que cette sensation durera.
Mes résultats aux concours blancs ont été satisfaisants jusqu'ici. Je ne vais pas dire que ça m'importe beaucoup : c'est un test de première année et, au final, je ne vise même pas le concours dans deux ans. Mais avoir de bons résultats, ce n'est jamais mauvais pour le moral, je dois le reconnaître.
Quelqu'un s'est montré assez attentionné avec moi ces dernier temps. Ça n'a aucune importance - alors pourquoi tu en parles ? - et de toute façon ça ne me suffira pas. Depuis un certain temps déjà, la frontière entre la fiction et la réalité s'est estompée, pour moi. Ça ne me dérange plus de monter des films dans ma tête, de m'accrocher à des espoirs futiles et de laisser mon coeur explosé en paillettes, à maintes reprises. Avoir des émotions me suffit. Qu'elles soient courtes, ou même mauvaises; au moins je sais que je suis vivante.
J'ai appris pour l'attentat dans le courant de la journée. C'est tombé comme un cheveux sur la soupe au beau milieu du cours de grec. Sur le coup, je dois dire que je n'ai pas vraiment mesuré l'ampleur. C'est facile de parler, derrière nos gros murs de briques. C'est facile de faire l'autruche quand on vit en parallèle du monde. Je n'y ai repensé qu'en sortant, ce soir, en attendant le bus dans le froid. Mes gants sont craqués et j'avais les doigts gelés. Les gens parlaient, autour. Je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter. C'est drôle de voir que beaucoup d'entre eux ont du mal à exprimer leur avis. Certains tournent autour du pot, accusent et défendent sans arguments. D'autres déballent les nouvelles comme des prompteurs ambulants. Et moi non plus, d'ailleurs, je ne sais pas trop quoi penser. Je réalise que des gens sont morts, aujourd'hui. Tout ça pour quoi ? Pour un dieu meurtrier ? Pour l'idéologie de quelques uns ? ... Il est beau, le pays des droits de l'Homme ! Le pays où on se fait abattre pour ses idées, sans moyen de se défendre. Et c'est tellement pitoyable que des personnes incapables de débattre calmement de leurs idées exécutent lâchement ce genre de massacres. Des tarés immoraux, voilà ce qu'ils sont. Et qu'est-ce qu'on fera, nous, autour ? On restera sagement les bras croisés, à flipper dans nos chaumières en ravalant notre égo. Parce que, je l'admets, même si je suis loin d'être animée par un profond patriotisme, j'ai honte que la défense intérieur de mon pays soit si minable. J'ai honte que des gens soient abattus par des barbares dans mon soi-disant pays démocratique ! Et j'ai honte quand je me dis : si c'est pour crever, peut-être qu'il vaudrait mieux ne jamais avoir d'idée, ou bien vivre cloîtrer et continuer à se taire. Ce n'est pas la façon dont je veux penser. Personne ne devrait penser comme ça. C'est un grand mot, de dire que l'Homme est libre. Les influences sont partout, les idées des autres nous noient et nous embrouillent. Pourtant, je continue de rêver d'un monde où chacun serait libre au moins de développer sa pensée, dans le respect d'autrui, et libre d'être respecté en retour; un monde où seuls les mots seraient nos armes. Belle utopie. Force est de constater que l'idéalisme n'a jamais refait le monde, que des cinglés livrent des guerres depuis des siècles au nom d'un... Qui ? Quoi exactement ? Je ne suis pas croyante, d'aucune religion, mais je ne me permettrais pas de l'appeler être imaginaire. Je me dis juste que, s'il existe un Dieu, il ne voudrait probablement pas nous voir nous entre-tuer. Et où est-il d'abord ? Et que fait-il pour nous ? Peut-être qu'en constatant que nous n'étions que des bêtes, il a juste préféré détourner le regard; nous laisser nous consumer les uns les autres, tuer la bête de nos semblables avant qu'autrui n'abatte la notre. Si la religion était bonne, c'est en tant que fédératrice, source de valeurs morales. La plupart du temps, les gens agissent mal en son nom. Alors pourquoi voulez-vous que je la défende ?
Plus le temps passe, plus je perds foi en l'humanité.
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Les bancs sur le quais sont froids. Personne ne regarde personne. On est tous emmitouflés dans nos manteaux, avec les écouteurs sur les oreilles, feignants d'envoyer des textos pour tuer la solitude. Le train est trop petit, à l'heure de pointe. Les wagons sont bondés. Secrètement j'espère que je me retrouverai serrée dans un compartiment contre une jeune femme charmante, et qu'elle me parlera, et que peut-être elle me demandera mon numéro. Une fois de plus je me retrouve debout, entassée avec des inconnus, tous le regard terne, tous les yeux rivés sur leurs écrans. J'aperçois un visage familier, je m'avance vers l'autre, mais aucun nom ne me revient. Aucun nom pour ce visage. Je ne sais plus si on s'est connus ou non. Je finis par passer mon chemin. Je vais m'entasser avec d'autres au fond du train, et j'essaye de stopper le cours de mes pensées. Mon regard se perd à travers la vitre. Et même si tout est noir dehors j'imagine le paysage. Personne autour de moi ne parle. Tout le monde est tourné vers son intérieur. Et comme tous les jours les espoirs s'évaporent. Je perds foi en l'humanité.
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54 notifications Facebook. 2 alertes Google. 17 vidéos en attentes sur Youtube. 1 épisode de Pretty Little Liars à voir. De l'encre qui dégouline sur le calendrier. Parfois je me demande si tout cela a un sens... .
Je ne perds pas le nord. .
Puisque je n'ai pas la motivation suffisante pour faire une présentation et que de toute manière cet article va très prochainement atterrir tout au fond de ce blog, là où plus personne ne risque d'aller le lire, je ne vais pas me donner cette peine.
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Faute de me présenter, je vais déballer des banalités, parce que c'est encore ce que je sais faire de mieux. Ça, et me plaindre ! Mais si je me plains, vous n'allez pas trouver ça drôle ou palpitant... Pas que je veuille écrire quelque chose de drôle ou de palpitant, mais si ça pouvait l'être ce ne serait pas si mal.
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Alors, dernièrement j'ai entrepris de passer à l'aquarelle une toile qui traînait dans un coin de ma chambre depuis bientôt deux mois. Ce sera ma seule bonne résolution de l'année 2015. J'ai décidé depuis un certain temps de ne plus prendre de résolutions, parce que de toute manière je ne les tiens jamais. Quant à l'aquarelle, je n'ai aucun talent particulier. Seulement, ça me défoule.
Je n'ai toujours pas terminé. Il manque encore quelques touches de couleurs... Enfin, principalement du gris, du coup on ne peux pas vraiment dire de couleurs. D'un côté, ma toile est inachevée, mais j'ai quand même fichu un rude bordel sur mon bureau ...
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Au passage, j'ai tenté de dessiner un pandcatcorn... Une sorte d'hybridation des bestioles les plus kawaii qui puissent exister... Au moins je pourrais dire que j'ai terminé quelque chose !
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Mis à part ça, nous somme à la veille de la rentrée et je n'ai toujours rien foutu... Travailler avant les fêtes ou après; de toute façon en prépa j'étais condamnée à être fatiguée dans tous les cas. Je suppose que je vais griffonner quelques pattes de mouche en philo, tenter de retrouver les textes à étudier, faire une version d'anglais à la va-vite avec un dictionnaire en ligne - au moins j'économiserai le temps que je passe à tourner les pages de mon ami Longman - et réviser ma géographie... Si on peut encore appeler ça réviser ! Ma spécialité est devenue une matière tellement ennuyeuse que je ne trouve plus la motivation. Je voulais faire de la géopolitique. A la limite, parler de pays exotiques. A la place de quoi je me retrouve à décortiquer les reliefs français et les patelins paumés que je ne vois que trop, depuis dix-huit ans.
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A mon manque de motivation, est venue s'ajouter une malencontreuse rencontre sur Facebook. C'est toujours dans les moments les moins opportuns que je traîne sur les réseaux sociaux et que je finis par y trouver quelque chose qui présente un temps soit peu d'intérêt. Bref, la pokéfan que je suis à découvert l'existence de Pokémon Uranium, fanmade remarquable. Et il a fallu que je le teste immédiatement. Il ne rame presque pas; c'est presque un miracle. ¨Petite innovation : le quizz du professeur - qui a l'air d'un parfait allumé, au passage -, un nouveau moyen inédit d'obtenir son starter. Et le ponpon : j'ai eu celui que je voulais du premier coup ! Je vous présente Slander:
Il n'a absolument rien de calomnieux mais c'est le premier et unique mot qui n'est venu à l'esprit...
J'ai toujours eu un faible pour les starters plantes ! (*o* )
Mon rivale, Théo, m'énerve déjà. peut-être parce que faute de trouver la commande d'enregistrement j'ai dû recommencer trois fois ma partie; alors entendre ses mêmes répliques agaçantes en boucle... Enfin, j'ai fini par me résoudre à consulter le guide des commandes et maintenant mon aventure avec Slanderest bien sauvegardée ! Parce que oui, je suis partie à l'aventure... Déjà, j'ai appris subitement que ma mère était morte dans l'explosion d'une centrale nucléaire... Un remix de Godzzila, selon ma soeur - le dernier en date : Godzilla saves the world... Quelle connerie ! Soit. A peine remise du choc, j'apprends que mon paternel, parti à la recherche de son corps, m'a abandonné chez une vieille tante à Moki Town. Et je ne sais pas trop pourquoi je me retrouve à travailler pour le prof'maboul qui veut que je parcours le monde pour recenser les pokémonstres. Au fond, je crois que Tantine m'a vendue comme esclave. Bon, elle m'a offert des chaussures de sport en compensation. Mais puisque dans les village je me prends tous les murs et que dans les hautes herbes je suis attaquée tous les deux pas par un écureuil tacheté, au final, ces pompes - probablement achetée d'occasion sur une brocante - ne me sont pas encore d'une très grande utilité.
Chemin faisant, j'ai rencontré Pinnut...
Dessin merdique bonjour ! Et, oui, j'avais la flemme de lui trouver un nom plus recherché ! Entre ça et Slander vous conviendrait qu'avec moi c'est toujours trop ou trop peu...
.Et j'ai également fait la connaissance de Spare, dont le nom et la tronche laissent à penser qu'il ne va pas faire long feu dans mon équipe... Mais bon, il faut tous les attraper !
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Après avoir foutu une raclée à trois dresseurs minables, me voilà arrivée à ... Kevlar Town... Je crois... Et il me tarde déjà de parler au vieux monsieur aux allures de Gandalf qui se trouve à l'entrée de la ville !
Mon épopée s'achève là, pour le moment...
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Cet article aussi, s'achève. Je pourrai encore déballer des banalités pendant des heures - c'est une spécialité que je maîtrise à la perfection ! Seulement je suis censée recevoir du monde à dîner. Et faire des chose constructive, aussi, comme me livrer à l'étude des villages français... Je crois que je préférais étudier la région de Tandor avec mes pokémons et mes chaussures usées ! (;-;)"