mercredi 4 février 2015

Pourquoi je n'ai pas fait mes devoirs hier ?
... Un élan de narcissisme m'a convaincue de me lancer dans mon autoportrait. Enfin, on se calme. J'ai quand même choisi de me baser sur une photo de mes 4 ans. Du coup, à l'époque, je peux encore dire que j'étais mignonne.

Bon, en ce qui concerne le dessin, c'est le premier vrai projet que je griffonne réellement avec ma tablette. Je veux dire, sans passer par mes anciennes méthode de colo par ordi, qui manquaient - gravement ? - de fluidité. Objectivement, j'ai encore beaucoup de travail à faire sur les ombres, et même sur les détails en général (cheveux, visage,...) Je relativise un peu les choses parce que, d'une part, j'ai travaillé à partir d'une photo complètement pixelisée et, d'autre part, avant ça, je ne faisais pas d'ombres du tout, donc en soi ça demeure un bon début.
En même temps, même si dans le cas général mes ombres demeurent dégueulasses, j'avoue que je suis plutôt contente de mon travail des couleurs en ce qui concerne ma culotte. Ouais, je sais c'que vous allez dire... Espèce d'exhibitionniste ! ... Alors... J'avais quatre ans... Et puis ce n'est pas sans raison que ma date d'anniversaire est aussi la journée mondiale du nudisme ! D'accord, ce n'est pas vraiment ce que vous vous disiez ? En fait, vous pensiez plutôt que ça n'était pas étonnant, de ma part, cette focalisation sur la culotte... Eh bien, c'est certainement révélateur... Et ça l'était tout autant lorsque j'avais quatre ans. J'admets qu'il était encore un peu tôt pour que je songe à faire mon coming-out, mais maintenant ça fait un bail que la question est réglée. Alors, oui, je l'avoue, j'éprouve un intérêt particulier pour les culottes; et je n'en ai même pas honte !

Ça me fait penser qu'hier, justement, je lisais une bande-dessinée à la gare. Le mardi, je finis tôt. Mais la SNCF se contrefout royalement de mes horaires, donc j'en suis réduite à attendre mon train pendant près de deux heures. Je pourrais rester au lycée dans une salle d'étude, c'est vrai. Mais, d'une certaine façon, j'aime mieux m'exposer à l'ambiance de la gare. Je peux toujours regarder les passants et m'inventer des histoires; laisser aller mes songes au gré de mes fantasmes.
La veille au soir, j'avais eu la bonne idée de commencer Dans mes veines - j'étais d'ailleurs un peu surprise en réalisant que le titre référait à la drogue (Ô_ô) En tout cas, c'est le genre d'histoire qui se coupe en pleine action, et moi, les histoires qui se coupent en pleines actions, ça me frustre toujours ! Je veux savoir la suite ! Et je ne peux pas attendre ! ... Je vous laisse imaginer ce que j'endure en attendant qu'ils daignent nous pondre la saison 2 de Shingeki no Kyojin ! ... En tout cas, comme je suis une fille prévoyante - parfois - j'avais eu la bonne idée d'acheter du même coup les deux tomes de Dans mes veines. Alors, je n'ai pas subi trop longtemps la frustration. Le fait est qu'il était tard, lundi soir, et je me suis dit que la gare offrirait un cadre tout aussi propice à ce genre de lectures. C'est vrai qu'après avoir vainement tenté de me contenter sur Proust à la gare, je me suis rabattue sur les mangas... Une bande-dessinée, c'était un peu plus encombrant, mais bon, le sachant, j'avais fait un peu de place dans mon sac.
Hier, à la gare, j'ai été acheté mon ticket pour le musée. Sortie scolaire oblige. C'était bien, avant le bac, quand l''établissement s'occupait de tout à notre place. J'aime bien être une grosse assistée; la semaine dernière j'ai même découvert ce que voulais dire être débitrice... Et moi qui croyais que c'était un truc cool... (-_- )"
Bref, après m'être fait arnaquée sur le tarif étudiant, je me suis posée sur un siège pour une bonne heure. A côté de moi, une gamine, de tout au plus une dizaine d'années. J'étais presque choquée de voir qu'on pouvait laisser des enfants de cet âge tous seuls à la gare. Remarquez, ce n'est pas mon problème !
Moi, j'étais plongée dans ma BD. Derrière moi, un type assis sur le muret, à côté de la borne. Il n'y a jamais assez de sièges, au milieu de l'après-midi, surtout quand ils ferment la salle d'attente pour y faire le ménage. A croire qu'ils n'ont jamais réfléchi à l'heure où ça devrait être fait. Le type en question jetait par-dessus mon épaule un regard constant. Il lisait les pages à mon rythme, je suppose. Comme je suis lente à la lecture et que j'aime laisser vagabonder mon regards sur les illustrations, ça ne devait pas être trop compliqué à suivre.
A côté, des filles qui se succèdent et froncent les sourcils devant ma lecture. Hors contexte, c'est vrai que les paroles crus, les histoires de lesbiennes et les innombrables proxénètes, ça pouvait avoir l'air d'une lecture de perverse. Au final, j'ai trouvé la fin un peu trop vite expédiée. Néanmoins, j'ai passé une agréable lecture. Un approfondissement n'aurait pas été mal venu et une part de moi ose espérer une suite... Qui ne viendra certainement jamais.



En ce moment, je manque terriblement de motivation. J'agis presque de façon mécanique, sans entrain, comme si j'avais laissé mon âme au placard. Mon corps avance, mais le coeur, lui, n'y est pas. Je subis docilement la routine. Ma vie s'est réglée sur une cadence régulière, si régulière qu'elle en devient carrément chiante.
On m'a remis mon relevé de notes aujourd'hui. Je suis major. Evidemment, ça me réjouis. Ça serait con de prétendre le contraire. Je suis plutôt satisfaite de moi, c'est un fait. Paradoxalement, dans un sens, ça m'indiffère. Si j'avais été deuxième ou troisième, je ne pense pas que ça m'aurait procuré moins de satisfaction. Peut-être est-ce parce que je ne donne pas toujours le meilleur de moi-même. C'est vrai que je travaille cette année, plus que les précédentes. Mais d'un autre côté, mon tempérament paresseux n'est jamais très loin. Je ne travaille pas vraiment comme la plupart des gens. Je vais à mon rythme. Je fais les choses quand je les sens. Ça ne me dérange pas vraiment de toujours tout remettre au lendemain, de faire ce qui me plait pendant des jours et de finalement passer mon week-end sous une montagne de boulot. Faire mon travail la veille pour le lendemain, ça ne me stresse même plus, ça ne me provoque plus la saisissante poussée d'adrénaline dont je pouvais encore me délecter auparavant. Alors souvent je laisse la paresse prendre le dessus en moi, j'attends le dernier instant. L'effacement du stress est plutôt bénéfique sur ma productivité, il faut le reconnaître. Quand je décide de faire quelque chose, malgré mon manque flagrant de régularité, il faut reconnaître que j'y mets du mien pour faire une production de qualité. Néanmoins, même en m'imposant ce genre de timings serrés, l'étincelle ne s'anime pas.
A côté de ça, je vois quelques personnes qui travaillent clairement plus que moi, qui se font un sang d'encre pour leurs résultats et à qui la première place procurerait sans doute une réelle satisfaction. Quelque part, moi qui n'arrive même pas à retenir ma moyenne, aussi marquante devrait-elle être, j'ai la sensation de ne pas mériter ce que j'ai.

J'essaye de relativiser - pour changer. Je suis actuellement au beau milieu de ma déprime hivernale. C'est devenu une sorte d'événement annuel, à tel point qu'il faudrait songer à le marquer de cérémonies spécifiques. Le phénomène commence au mois de novembre, quand les feuilles des arbres finissent de s'écraser au sol, que le ciel se couvre, que la nuit grignote le temps un peu plus chaque jour, et que la fatigue nous gagne tous inexplicablement. Dès que je me retrouve obligée de me bourrer de vitamines, je sais que les engrenages sont alignés. Et c'est reparti pour un tour !
Les vacances d'hiver m'offrent la jolie mascarade de Noël. Même s'il faut parfois se forcer un peu au début, on y trouve toujours de quoi sourire. C'est réellement à la rentrée des vacances que les choses dégénèrent. Et encore, je peux toujours me réconforter à l'idée d'échapper à des partiels. Cela dit, voilà le réel moment où j'ai perdu la motivation. Pas l'ambition, juste la flamme qui brûlait au fond. Un peu comme un phénix dont les cendres givrées ont fini par former un bonhomme de neige. J'attends la fonte des glaces.
Le mois de janvier, l'optique d'une nouvelle année qui s'entame. Généralement, j'accueille chaque nouvelle année avec un sac d'espoir et une bonne dose de positivisme. Cependant, ça fait quelques temps que j'ai renoncé à prendre de bonnes résolutions. Ça m'évite de manquer à ma parole et de porter ça sur la conscience durant les douze mois qui suivent.
La fin du mois de janvier est toujours un moment pénible. J'ai le coeur qui s'émiette une année sur deux, à cette période. Les autres années, il est givré. C'est le cas actuellement. On pourrait me planter un pieux dans le coeur, demain, je suis persuadée que je ne ressentirais rien. C'est comme si même la douleur me fuyait. Au moins, quand je souffre, je sais que je suis en vie. L'année prochaine, si mon cycle infernal se poursuit, j'aurais peut-être le luxe de verser quelques larmes. Je ne sais pas vraiment laquelle de ces deux alternatives est la plus convenable. Dans les deux cas, je suppose que je prends l'habitude.
Février. Heureusement que ce mois est le plus court de l'année. Le concepteur du calendrier, j'en suis presque certaine, avait prévu le coup ! En attendant les vacances, durant lesquelles je peux espérer lâcher prise et attendre patiemment mon dégivrage, les jours qui défilent portent mes maux à leur point culminant. J'attends la chute avec une passivité sereine. Quand j'essaye de changer les choses, de toute façon, mes efforts portent si peu de fruits que j'ai résolu de ne plus m'épuiser vainement.
Quand les crocus sortiront de terre, peut-être retrouverais-je mon sourire d'antan...

Puisque j'ai coutume de finir en musique, et que j'ai réalisé il y a un peu plus d'une semaine à quel point Fall Out Boy était génial (*o*) ...

Fuck off ! La culture antique me poursuit ! \( >w<)"/
... Sinon, je remarque que les gens aiment toujours autant péter des câbles pour rien sur YouTube. Suffit qu'un clip montre quelques images religieuses et BAM! Polémique. Surtout que bon; je ne pense pas vraiment qu'il y ait de revendications religieuses de la part de FOB. Je n'ai pas vraiment fait de recherches pour confirmer ce que j'avance. Mais selon moi, c'est juste un clip : une vidéo qui illustre une chanson, quoi. On essaye de la rendre jolie et quand on en a assez de montrer des images de couples qui se disputent, rompent, se remettent, et parfois meurent entre temps pour provoquer au public un peu plus d'émotion, on se tourne vers le registre historique et, parce qu'on ne veut pas non plus balancer aux gens une encyclopédie visuelle sur fond de batterie, on garnie le tout d'une bonne dose de romance. Alors bon... Les catholique qui vont se sentir insulter parce que "Jesus est noir"...
Déjà, il serait bon de se souvenir que le Christ est né dans l'actuelle Israël. Le soleil tape quand même pas mal, dans ce coin, donc si moi et mes origines belges nous arrivons à prendre la couleur du chocolat en été, sans crème de bronzage et parfois même sans foutre le nez dehors, le fils de Dieu ne devait pas avoir le teint particulièrement pâle, ou bien il recourait aux poudres de Marie Antoinette ! Quoi, c'est pas la bonne époque ? (^o ^ )#
Bon, j'exagère un peu, on sait tous que les israéliens n'ont pas la peau aussi mate que le monsieur du clip-vidéo. Mais, si je ne m'abuse, nos ancêtres les romains aimaient beaucoup crucifier des gens, pour le fun, de temps en temps. Surtout les catholiques, c'est vrai, quoi que c'était plus distrayant de les envoyer dans les arènes se faire massacrer en public et servir de repas aux lions. Du coup, que je sache, Jesus est loin d'avoir été le seul crucifié de son siècle et, pareillement, les catholiques noirs existent. Donc, franchement, ceux qui alimentent cette petite polémique futile n'ont absolument pas de vie, c'est à dire autant que moi pour prendre le temps de tenir ce blog ! - Remarquez, vu la régularité de mes posts, je peux bien me permettre de dire cela !


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